Les soft skills, la douceur qui révèle votre puissance

Depuis la fin du 20ème siècle, les évolutions technologiques du marché et des emplois entraînent une obsolescence très rapide des métiers et des diplômes. Très récemment la pandémie mondiale à générer de profonds changements des représentations et de l’exercice de nos métiers.

Les soft skills ou savoirs comportementaux sont devenus incontournables dans le monde de l’entreprise. Les recruteurs semblent aujourd’hui conscients de la nécessité de savoir repérer et retenir les candidats doués de compétences sociales et émotionnelles, particulièrement celles du champ de la communication et de l’adaptabilité.

En effet selon une étude réalisée en 2021 par le McKinsey Global Institute, la France verra augmenter de 8,7% le pourcentage d’actifs devant changer de profession d’ici à 2030. Cette prévision est basée sur un scénario post Covid qui intègre notamment les impacts de l’automatisation du travail, du vieillissement de la population et de l’essor du e-commerce et du télétravail.

Ce travail de projection établit également des prévisions des compétences professionnelles les plus recherchées en 2030. Considérant les mutations qui s’opèrent actuellement sur le marché du travail, le besoin en formation continue pour les 10 ans à venir s’avère conséquent.

Les connaissances théoriques et techniques acquises lors du cursus initial de formation ne permettent plus de garantir l’efficacité d’un salarié et encore moins de rester compétitif sur un marché du travail transformé. Les bouleversements économiques, sanitaires, environnementaux et technologiques nous imposent au minimum des mises à jour régulières de nos connaissances. De plus en plus souvent il s’agit même de développer de nouvelles compétences afin d’adapter les emplois existants aux besoins actuels, très prochainement il faudra acquérir les compétences en lien avec un nouvel emploi.

Mais alors sur quoi faut-il miser ?

Si la gestion du temps et la gestion du stress sont en passe de devenir des incontournables, les soft skills ne peuvent s’y limiter.  Cette première approche permet de mieux repérer ses fonctionnements et sa marge de progression dans des disciplines universelles. Aussi elles sont un pied à l’étrier efficace qui doit idéalement permettre de gagner rapidement en confiance et en performance.

Si vous maitrisez ces essentiels, pourquoi ne pas aller interroger vos repères et vos potentiels dans des domaines un peu plus engageants en termes de leadership ?

Savoir générer la confiance et l’engagement des membres d’une équipe vous amènera à mobiliser des capacités de communication interpersonnelles, qui seront demain un prérequis pour prétendre sereinement à des responsabilités managériales. Par ailleurs les fortes énergies concurrentielles imposent une dynamique d’innovation continue aux organisations professionnelles. Conscients que la nouveauté n’émerge pas sans prendre de la hauteur, les recruteurs sont de plus en plus attentifs aux profils formés à la créativité et à la pensée critique. Les soft skills offrent des thématiques larges et vous permettront entre autres de développer votre audace ou de gagner en compétence sur la résolution de problème.

" Enfin les soft skills nous offrent un schéma gagnant / gagnant, dans un objectif d’efficacité commun "

Gardons à l’esprit qu’un des intérêts majeurs des soft skills réside certainement dans leur caractère évolutif. Développer ses soft skills c’est l’opportunité d’apprendre à mieux cerner ses mécanismes pour les rendre plus efficaces.

Apprendre à mieux se connaitre permettra toujours d’améliorer ses performances, toutes disciplines confondues. En outre un collaborateur qui se connait est un collaborateur qui tend à la maitrise de soi,  atout également en vogue aujourd’hui, tant pour ses bienfaits sur les salariés que pour ses bénéfices dans l’entreprise.

Quelle que soit la compétence que vous décidez d’approfondir, vous aurez l’occasion de la revaloriser pour l’adapter à un nouvel environnement, par exemple en cas de changement de poste ou même de reconversion.

Enfin les soft skills nous offrent un schéma gagnant / gagnant, dans un objectif d’efficacité commun. Prenons en exemple la capacité d’adaptation. Du coté du salarié on mobilise l’esprit d’analyse de l’environnement professionnel ainsi que la connaissance de ses atouts et limites pour communiquer et se positionner.

Dans un contexte de recrutement cette soft skill peut générer 3 bénéfices immédiats :

  • Intégration facilitée et efficace du candidat recruté, qui peut se concentrer sur la découverte de son poste.
  • Efficacité du process de recrutement de l’entreprise qui s’évite une erreur de casting bien trop couteuse et délétère.
  • Management efficace de l’équipe que le candidat intègre, un on-boarding réussi ne minimise pas la performance de l’équipe et limite les dommages collatéraux pour ses autres membres.
 

Alors, vous commencez par quoi ?!

Si vous voulez un coup de pouce répondez à nos 3 questions pour qu’on vous suggère un programme 😉

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