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Quels comportements face au conflit?

L’origine des conflits

(Selon Pierre Cocheteux)

Les conflits peuvent trouver leurs sources dans plusieurs éléments.

Une perception différente de la réalité qui peut engendrer un désaccord et aboutir à un conflit.

La perception de la réalité est en effet propre à chacun et il est souvent complexe de comprendre quelle est la réalité de l’autre.

Citons en exemple la perception de la gravité d’un fait. Un individu, dans un contexte donné pourra estimer qu’une chose est grave quand un autre pourra avoir tendance à relativiser. Ces considérations sont un reflet de la culture, de la manière de penser, des expériences passées, mais aussi du contexte de la relation.

Une méconnaissance des besoins physiques ou psychologiques des autres. L’attention de chacun est plus d’abord tournée vers ses propres besoins. Même si l’on sait prêter attention à l’autre, que l’on peut parfois faire passer ses besoins avant les siens, ce que l’on fait est toujours prioritairement tourné vers soi. Cet égocentrisme (non péjoratif ici) peut parfois entraîner une difficulté à percevoir les besoins de l’autre, une tendance à interpréter de façon erronée et ainsi une impossibilité à y répondre de manière adaptée. 

Une mauvaise communication entre individus. La communication, au centre de toute interaction avec autrui est un art subtil. Des difficultés de communication, une incompréhension, une mauvaise interprétation sont le lit préférentiel des conflits.

Les comportements face au conflit

Plusieurs comportements sont possibles face à un conflit.

Avec la fuite, la situation restera inchangée. Le bilan sera un rapport Perdant/Perdant (les 2 parties perdent).

Avec le combat, l’objectif sera de vaincre son adversaire. Le bilan sera un rapport Gagnant/Perdant (l’un perd, l’autre gagne).

L’abandon résoudra le conflit puisque l’un des 2 protagonistes se retirera. Le rapport sera alors Perdant/Gagnant

On pourra esquiver les responsabilités, la résolution du conflit sera alors déléguée (pas forcément de manière sage ou dans son intérêt) à un tiers. Le risque sera alors que les 2 parties ressortent perdantes (rapport Perdant/Perdant).

Le compromis peut constituer une solution acceptable mais peut laisser l’impression de ne pas avoir visé la meilleure solution. Le bilan pourra être soit Gagnant/Perdant soit Perdant/Gagnant.

Enfin, le consensus repose sur une solution nouvelle. Personne n’est alors contraint de lâcher du terrain. Le bilan sera alors idéal sur un modèle Gagnant/Gagnant.

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